[JOUR 11] Ça tangue au labo !
Ce matin, ça swing dur pour l’équipage ! L’Antéa file par 30 nœuds de vent de travers sur une mer agitée, des conditions limites pour pouvoir travailler convenablement.
Ce matin, ça swing dur pour l’équipage ! L’Antéa file par 30 nœuds de vent de travers sur une mer agitée, des conditions limites pour pouvoir travailler convenablement.
Précédemment, dans Expédition Sargasses… Le premier radeau de Sargasses a été découvert. Jean BLANCHOT raconte : « À 6h du matin, toute l’équipe prenait son petit-déjeuner, quand soudain, la passerelle donne l’alarme : un immense radeau de Sargasses est en vue ! On pouvait même le voir à travers le hublot ! Malgré l’heure matinale, toute l’équipe scientifique et technique s’est précipitée sur le ponton pour observer cette mer d’algue tant attendue ». Aujourd’hui, nous en savons un peu plus sur…
Ces derniers jours, le travail de ramassage et de tri s’intensifie. Les journées sont rudes pour l’équipage qui doit composer avec une mer agitée… pas facile pour ceux qui n’ont pas le pied marin. Mais selon Thomas Fuller, « Celui qui attend que tout danger soit écarté pour mettre les voiles, ne prendra jamais la mer ». En ce début de semaine, alors qu’Anouck réalisait de nombreuses expérimentations de mesure de réflectance, toujours pour mieux suivre les algues, elle a dirigé…
Ce weekend, le ciel n’est pas avec nous. La navigation matinale s’était pourtant bien déroulée, mais au cours de la journée, une forte couverture nuageuse a rendu les images satellites, les boussoles de l’Antéa, complètement inutilisables… Comment guider la mission dans ces condition ?
Première rencontre avec les Sargasses en mer !
C’est dans une eau relativement faible en sel que notre équipe a vogué aujourd’hui. Et c’est alors que la température de l’océan atteignait les 28.8°C que des traînées courtes isolées se sont profilées à l’horizon…
Premiers jours en mer. Mais à quoi peut bien ressembler l’intérieur d’un navire océanographique ? Comment se passe le travail à bord ? Suivez-nous pour une visite guidée…
Ça y est, les chercheurs ont posé les pieds et leurs bagages à Cayenne, en Guyane ! Mais leur séjour n’est que de courte durée puisqu’ils embarquent aujourd’hui à bord de l’Antéa. Cela ne les a pas empêché de voir de jolies choses sur la terre ferme avant de prendre le large.
C’est parti ! Toute l’équipe scientifique est prête à décoller et débuter le périple depuis l’aéroport. La destination ? Cayenne en Guyane où ils monteront à bord de l’Antéa, navire océanographique de l’IRD, pour mener à bien cette fameuse expédition. La fatigue de la préparation du voyage est vite chassée par l’excitation, la curiosité… Mais aussi l’angoisse ! Derniers soucis administratifs à régler avant de partir, peur d’échouer durant la mission, autant de craintes que nous confie Thierry Thibaut…
Nouvelle journée d’attente, nouvelle question qui s’offre à nous : avec quoi les scientifiques vont-ils bien pouvoir remplir leurs valises ? Nous ne parlons ici pas de maillot de bain, ni de canne à pêche, mais du matériel qui leur permettra de mener leurs missions à terme. Celles-ci sont d’ailleurs de natures variées : prélèvement de surface et en profondeur, prises de vue, analyses des échantillons, etc. Leur boîte à outils doit donc être adaptée en conséquence.
L’atout majeur d’une expédition océanographique, mis à part le pool de connaissance que constitue l’équipage, reste son navire de Recherche Océanographique hauturier et côtier. Véritable prouesse mécanique, l’Antéa, catamaran de 35 mètres de la Flotte océanographique française et de l’IRD, impressionne par ses capacités hors normes.