[JOUR 8] – Ô mon radeau
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Ces derniers jours, le travail de ramassage et de tri s’intensifie. Les journées sont rudes pour l’équipage qui doit composer avec une mer agitée… pas facile pour ceux qui n’ont pas le pied marin. Mais selon Thomas Fuller, « Celui qui attend que tout danger soit écarté pour mettre les voiles, ne prendra jamais la mer ».
En ce début de semaine, alors qu’Anouck réalisait de nombreuses expérimentations de mesure de réflectance, toujours pour mieux suivre les algues, elle a dirigé l’Antéa vers une nouvelle station prometteuse : notre premier radeau ! En effet, jusqu’à maintenant, les grands radeaux que nous attendions restaient introuvables. Les Sargasses rencontrées n’étaient que de petits patchs, nombreux mais dispersés, que tout le monde avait décidé d’appeler « stations à sargasses éparses ». Mais cette fois, l’équipage a atteint un grand radeau d’algues brunes ! Cela a donc relancé le ramassage et les analyses qui restent fort nombreuses.
À première vue, il semblerait que ce premier radeau constitue un véritable DCP : un Dispositif Concentrateur de Poissons. Ici, ce sont des thons et des coryphènes. Puis, parmi ces masses entortillées de Sargasses, une créature insoupçonnée a pointé le bout de son antenne : une machine de guerre sous-marine, un squille selon les termes exacts, ou plus communément appelé crevette-mante ! Et elle n’est pas le seul individu à résider au seins des algues brunes, car diverses espèces de poissons plus ronds les uns que les autres virevoltent dans cet habitat. Pour les plus curieux, nous avons ajouté plus de précisions et de photos dans le cabinet de curiosité.
En parallèle, du côté des laboratoires, les biologistes ont effectué l’ensemble des manipulations prévues : analyses génétiques des algues, réseau trophique, bactériologie, sels nutritifs, diazotrophie, CTD … etc. Et le travail ne manque pas ! Certaines manipulations ont duré parfois plus de 4 heures d’affilée (pour les étapes de filtration par exemple). Alors après toutes ces heures de recherche, les plongeurs ont des fourmis dans les palmes : « Il nous tarde de nous mettre à l’eau pour voir tout ceci par dessous ! » déclare Sandrine RUITTON.
Enfin, après une première semaine de travail acharné, tout le monde mérite une courte pause. Frédérique LEROUX, le chef cuisinier de l’équipage, a su réconforter les embarqués : au menu, croissants frais au petit déjeuner et plats succulents pour les repas… de quoi requinquer toute l’équipe pour une nouvelle semaine de traque !
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