[A TERRE] Témoignage : M. Anaïs raconte, “les Sargasses me font vivre un enfer !”
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Plus personne sur l’Antéa mais certains sont encore en Guadeloupe, notamment Hubert BATAILLE qui enregistre des témoignages de locaux, d’élus et qui capture plusieurs photos pour enrichir son film.
Ainsi il découvre les échouages massifs sur Capesterre et rencontre M. Anaïs, un habitant de l’île, qui possède une maison à 20 mètres du port. Il nous raconte que les odeurs désagréables de la décomposition des Sargasses est loin d’être le pire désagrément !! En effet, il explique que les conséquences sur la santé sont catastrophiques : à cause de ces algues, il a des maux de gorge et de tête et parfois même des gênes respiratoires…
On sait que l’hydrogène sulfuré est absorbé par inhalation et qu’en fonction de la concentration il est plus ou moins toxique. Son principal danger provient du fait qu’à forte teneur le nerf olfactif est paralysé : la détection par l’odorat n’est donc pas un critère de sécurité…
Au niveau du matériel il nous explique que la corrosion s’infiltre partout, en effet l’hydrogène sulfuré corrode le cuivre, les alliages à base de cuivre, l’agent… pour former des sulfures métalliques noirs. Les structures comme les échelles en fer et les regards sont détruits, d’autant plus rapidement que l’atmosphère est humide. Même la fonte de fer et certaines classes d’acier inoxydable sont corrodés ou piqués… C’est ainsi qu’il y a 3 ans M.Anaïs a été forcé de remplacer le faisceau électrique de sa moto, il a dépensé une somme considérable : 2 000 € !
Il est donc urgent de trouver une solution face à ce fléau qui met en danger la santé de la population et qui fait des dégâts matériels importants ! Nos scientifiques rentrent au laboratoire pour faire analyser les échantillons récoltés et en apprendre plus sur ces algues de façon à empêcher de futurs échouages.